Autrefois au bord de l’extinction en Australie, le quoll occidental connaît aujourd’hui un retour remarquable. Les défenseurs de l’environnement célèbrent une étape importante dans les efforts de conservation de ce petit marsupial carnivore, essentiel à l’écosystème.
Une nouvelle vie à Mt Gibson
Au sanctuaire de faune de Mt Gibson, en Australie-Occidentale, les écologistes ont récemment fait une découverte encourageante : une portée de jeunes quolls. Avec leur pelage hérissé et leur curiosité naturelle, ces petits animaux symbolisent le succès du programme de réintroduction et redonnent espoir quant à l’avenir de l’espèce.
De la disparition à la renaissance
Souvent appelés « chats indigènes », les quolls occidentaux étaient autrefois largement répandus à travers l’Australie. Mais après la colonisation européenne, leurs populations se sont effondrées en raison de la destruction de leur habitat et de l’introduction de prédateurs invasifs. Aujourd’hui, seules quelques populations subsistent dans le sud-ouest du pays, ce qui rend chaque reproduction réussie particulièrement précieuse.
Les régulateurs naturels de l’écosystème

De la taille d’un chat domestique, les quolls occidentaux jouent un rôle écologique crucial. Ils se nourrissent d’insectes, de reptiles et de petits oiseaux, contribuant ainsi à maintenir l’équilibre naturel. Leur retour à Mt Gibson témoigne aussi du rétablissement et de la stabilité croissante de l’habitat.
Des signes très encourageants
Selon Georgina Anderson, écologiste principale à l’Australian Wildlife Conservancy, les résultats sont prometteurs :
« Nos observations régulières montrent que les quolls s’adaptent très bien, et les premières portées sont un signe extrêmement encourageant », a-t-elle expliqué.
Un quoll particulièrement vif, surnommé Aang par les chercheurs, apparaît fréquemment sur les caméras de surveillance et impressionne l’équipe par son énergie et sa capacité d’adaptation.
Un avenir plein d’espoir
La réintroduction des quolls occidentaux est plus qu’un simple succès scientifique : c’est une véritable leçon de résilience. Avec des mesures de protection continues, les experts estiment que ces marsupiaux pourront progressivement reconquérir une partie de leur ancien territoire.
Cette réussite représente non seulement un gain pour la biodiversité, mais aussi la preuve qu’un engagement déterminé peut réellement ramener une espèce au bord de la survie vers un nouvel espoir.