Lorsque All in the Family a fait ses débuts au début des années 1970, la série a bouleversé le monde de la télévision. Cette comédie révolutionnaire utilisait l’humour pour aborder des questions sociales réelles, et parmi ses personnages les plus mémorables figurait Gloria Stivic, incarnée par une jeune actrice dont les cheveux dorés et le charme naturel l’ont immédiatement rendue incontournable.
Découverte par le producteur Norman Lear après une apparition dans The Smothers Brothers Comedy Hour, elle est rapidement passée du statut de débutante à celui de célébrité. À seulement 22 ans, son interprétation dans All in the Family l’avait déjà consacrée comme l’un des visages les plus connus de la télévision américaine. La série, portée par Carroll O’Connor, Jean Stapleton, Rob Reiner et le reste de la distribution talentueuse, a remporté 42 récompenses et obtenu 73 nominations, grâce en grande partie à l’alchimie entre les acteurs.
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Si les téléspectateurs l’ont adorée pour son sens comique, elle a également montré de remarquables talents vocaux, chantant régulièrement dans l’émission et prouvant qu’elle n’était pas seulement une actrice. Revenant sur ses débuts lors d’une interview en 1973, elle avouait : « Au départ, je me comportais de façon un peu ridicule sur le plateau, parce que je pensais que c’était ce qu’on attendait de moi. J’ai appris à être moi-même — et maintenant, on me respecte. »
Défis au-delà du succès du sitcom
Bien que All in the Family lui ait apporté la gloire, elle aspirait à explorer d’autres rôles et à développer davantage son art. Comme beaucoup d’acteurs associés à un personnage iconique, il lui a été difficile de passer à de nouveaux projets. Pourtant, elle a remporté deux Emmy Awards et a poursuivi une carrière régulière avec de nombreuses apparitions télévisées.
Sa polyvalence l’a également menée vers d’autres formats. Dans les années 1990, elle a animé le jeu télévisé Match Game puis a séduit une nouvelle génération en incarnant Babette Dell dans Gilmore Girls. Le public du théâtre l’a aussi applaudie, que ce soit sur la scène de l’Ogunquit Playhouse dans le Maine ou dans le rôle principal de Young Frankenstein de Mel Brooks au La Mirada Theatre en 2022.
Une vie consacrée aux autres
En dehors des projecteurs, elle a mis son énergie au service de causes qui lui tiennent à cœur. En tant que porte-parole du Christian Children’s Fund, elle s’est engagée à sensibiliser et à soutenir les enfants défavorisés dans le monde entier.
Vie privée et résilience
En 1977, elle a épousé le psychiatre William C. Rader, et deux ans plus tard, leur fille Samantha est née. Bien que le mariage ait pris fin en 1983, la maternité est restée l’une de ses plus grandes sources de bonheur. Aujourd’hui, Samantha est psychologue clinicienne et partage parfois sa passion pour la musique avec sa mère.
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Comme beaucoup, elle a connu des épreuves, notamment la perte de sa mère des suites de la maladie d’Alzheimer en 1996. Pourtant, malgré les difficultés et les critiques, elle continue de rayonner par son optimisme. À 77 ans, elle reste active sur scène et ouverte à de nouveaux rôles, toujours déterminée à faire rire son public.
Un héritage durable
En repensant à sa carrière longue de plusieurs décennies, elle résume sa philosophie simplement : « Mon objectif a toujours été de faire rire les gens. Quand j’entends quelqu’un rire grâce à moi, je me sens au paradis. C’est mon cadeau. »
Son parcours illustre la résilience, la créativité et la compassion — une artiste qui, depuis plus d’un demi-siècle, divertit et inspire le public tout en s’engageant auprès des plus démunis. Une véritable source d’inspiration, sur scène comme en dehors.